Avant la réception de Tarbes samedi dernier le président du SC Toulon le Las a annoncé sa future démission qu’il doit officialiser lors de la prochaine assemblée générale. Un problème de plus à gérer pour le coach Roger Martucci alors que l’équipe peine déjà énormément depuis la reprise en 2016…

Jean-François Fogacci

Jean-François Fogacci annonce sa démission de la présidence Sporting Club Toulon le Las

La nouvelle a fait l’effet d’une bombe. Le président emblématique du SC Toulon le Las devrait démissionner de son poste après 30 ans de bons et loyaux services.

La cause ? La fusion avec le Sporting Toulon car certaines conditions chères à Jean-François Fogacci n’ont pas été respectées. « Voir que le nom du Las n’apparaît pas dans celui de la nouvelle structure est quelque chose d’inacceptable. J’ai mis en place la fusion comme la mairie me l’avait demandé et je passe la main. Le club de Toulon le Las est passé du niveau départemental (PHA) à celui de CFA durant ma gouvernance. C’est un bilan assez exceptionnel. Visiblement tout le monde n’est pas du même avis. D’ailleurs mon bâton de maréchal restera le titre de champion de France de CFA2 décroché l’an dernier » explique-t-il. La moustache la plus célèbre du football varois ira-t-elle jusqu’au bout ?

« La tête à l’envers »

Tout porte à le croire car l’intéressé a annoncé sa décision aux joueurs après le décevant partage des points concédés contre Tarbes à Bon-Rencontre (0-0). Un problème supplémentaire pour le coach Roger Martucci. Depuis que la fusion était devenue inévitable et officielle par la suite, l’équipe de Toulon le Las a perdu de sa superbe et surtout ce qui faisait sa force c’est-à-dire sa grinta. Les joueurs se posent des questions sur leur avenir et n’arrivent pas à jouer libérés. Aujourd’hui il leur est impossible de se projeter dans le futur et de raisonner sur le long terme. Il y a pourtant une saison à terminer et un maintien à aller chercher. « Les joueurs ont la tête à l’envers. C’est compliqué. Il faut encore grappiller quelques points pour valider tout le travail réalisé depuis de longs mois. Il faut faire abstraction du contexte actuel pour finir le mieux possible. Il se passera ce qui se passera par la suite » analyse Roger Martucci. Si la situation au classement s’est dégradée il n’y a pas encore « le feu au lac ». Un peu en coulisse…

 

Vieira Jussie