En fait, ce qu'il faudrait, c'est une véritable structure de travail, et on la réclame de puis longtemps... Vous rappelez vous le "rapport Nouzaret"? Le mec était partit en courant !
Il faudrait:
Un actionnaire majoritaire : nous l'avons. Celui-ci a tout à fait le droit de déléguer et de vaquer à ses occupations, ailleurs. A condition qu'il y ait une structure performante au dessous de lui. Hors ce n'est pas le cas. Tous les pouvoirs sont concentrés et les choix sont effectués sur une idée de fonctionnement "à la lyonnaise" et par le petit bout de la lorgnette pécuniaire.
Un président impliqué dans le club et la vie toulonnaise, en prise directe avec la mairie (car l'actionnaire majoritaire Mr Joye, n'est pas le président) : Mais que fait Jacques Jayet ? Premier trou d'air.
Un directeur sportif "pro" compétent lui aussi, 100 % dédié à son travail sur Toulon : inexistant. Pas besoin selon Mr Joye qui l'a déclaré dans une interview donnée au MAO. Deuxième trou d'air.
Un community manager : on l'a, à priori. Il n'est pas sur Toulon, fait des communiqués sur Neymar en faisant des liens improbable avec Toulon. Rien n'est à jour. Les supporters se posent des questions à raison, car le lien avec le club semble distandu, voir étrange.
Un organigramme bien défini. Il existe, il peut exister et être amélioré, OK.
Des bénévoles. Il en faut, là n'est pas-directement- le problème.
Ici, nous avons un quelqu'un qui concentre toute les décisions, qui n'est pas sur Toulon, avec qui les relations avec la mairie ne sont pas bonnes et qui dirige un groupe de benevoles, certes volontaires, mais dont la compétence est forcément limitée, afin de mener le club vers la Ligue 2.
C'est juste flagrant. C'est juste un constat. Ce sont juste des faits. Ce mode de fonctionnement peut marcher pour un club de quartier.
Mais pas pour le projet Sporting, en mode 2M d'euros et "la Ligue 2 dans 5 ans" .
Alors on recrute sur des on-dits. Le dernier agent qui arrive à raison. On met un entraîneur. Et vogue la galère.
Et le pire, c'est que tout ça coûte plus cher pour l'actionnaire majoritaire que d'avoir, à sa disposition, un véritable président qui preside, que de recruter un directeur sportif compétent, que d'aller chercher un Lemoigne. Parce qu'au final, on croit faire des économies, mais sans résultat, tout ça, c'est de l'argent jeté par les fenêtres.
Parce que le rapport qualité-prix n'est pas bon (Marin, par exemple...). Ce qu'on va lâcher pour Diallo, un joueur recruté à l'arrache, qui n'a pas un profil de cador, n'aurait-il pas mieux valu le mettre sur un autre recrutement, mieux anticipé, sur un autre joueur, mieux évalué ?
Des outils de et des infrastructures ont été mis à disposition. Super, parfait. Mais quelle compétence pour mettre tout ça en musique ? Beaucoup de clubs nous envient nos infrastructures (je souligne que c'est super de les avoir) . Et beaucoup réussissent bien mieux que nous sans (il n'y a qu'à jeter un œil au dessus de nous au classement.)
Les surhommes n'existent pas. Réussir dans ses conditions pour un seul homme, ce n'est pas possible. Monsieur Joye doit structurer le club, le professionaliser dans son approche, afin de s'appuyer sur des équipes compétentes, qui travaillent et dirigent leur tout pour lui, sur le terrain.
Gérer le club dans ses conditions, à "moitié", d'en haut, sur des "idées" , ne nous mènera pas loin.