ENFIN, une initiative qui démonte le bilan depuis l'arrivée de Jo Lemaître Biden !!!! Merci @LeSchpountz83.
"Le constat est accablant : 10 défaites sur les 13 dernières rencontres, une incapacité chronique à se montrer digne du blason, certains joueurs de l’effectif plus réputés pour leurs frasques extra-sportives que pour leurs fulgurances sur la pelouse, qui voient le bassin toulonnais comme un immense centre de vacances, des réunions avec les supporters pour l’image mais sans résultats un tantinet tangibles : notre exaspération est à la hauteur de vos débâcles. Notre déception est à la hauteur de vos boniments.
Les actions du club ne cessent de révulser un peuple qui ne se retrouve pas dans le RCT aseptisé que vous nous proposez. D’un club passionné et passionnel, vous n’avez cessé chaque jour de le rendre plus insipide et quelconque que la veille. Vous avez transformé un Mayol à l’atmosphère si particulière en kermesse géante et les orientations du récent questionnaire laissent peu de doutes sur votre volonté de faire progresser encore cette funeste déconstruction de ce qu’est et représente notre stade.
La formation au cœur du projet varois ? « Faux ! Archi faux ! Rumeur ! Colportage! ». C’était pourtant la belle promesse que l’on nous avait vendue. Dans les faits, on ne peut que constater un manque de considération inédit pour la jeunesse du Rugby Club Toulonnais. Un potentiel centre d’hébergement substitué par des soirées licencieuses le vendredi dans une brasserie éloignée du peuple rouge et noir, une confiance toute relative pour les minots sortis du centre en équipe Une, le bilan est maussade.
Nous ne nous reconnaissons plus dans cette transformation du RCT enclenchée par des marketeux parachutés dans les bureaux du campus, qui appliquent des méthodes d’écoles de commerce à une entité qui ne s’y prête pas. Exercer des responsabilités dans ce club c’est connaître, embrasser son identité et ses valeurs, baser son action sur son histoire. C’est respecter sa singularité, ne pas chercher à l’uniformiser. Vous avez pourtant emprunté la voie de la banalisation et en conséquence notre institution ressemble à toutes les autres sauf à elle-même, a ce qu’elle est intrinsèquement.
Il n’est aujourd’hui plus supportable de voir les dirigeants du club détourner les yeux de la réalité, les entendre sans cesse dédramatiser la situation calamiteuse qui est celle du RCT, les voir fermer les yeux sur les maux dont ils sont pour certains responsables. Feindre que le club se trouve dans une position saine ne fera pas disparaître les problèmes structurels qui s’accumulent saison après saison. La politique de l’autruche a ses limites. Nous ne pouvons plus concevoir d’être qualifiés de pseudos, d’ennemis du club, avec une volonté de déstabilisation pour le tort d’énoncer et de dénoncer publiquement les erreurs, les maladresses, les échecs d’un club qui vacille. Nous sommes lassés de vous voir vous complaire dans la médiocrité. Il nous devient de plus en plus difficile de ne pas « broyer du noir » devant le RCT tel que vous l’avez façonné.
Nous sommes passés par toutes les émotions à la suite de ce constat : le déni, la colère, la tristesse. Nous en voici bientôt à la plus épouvantable : l’indifférence. Vous êtes en train de perdre les plus passionnés, les plus fidèles de vos principaux « consommateurs »‘ : les supporters. Et avec eux : l’âme du club. En vous entêtant de la sorte dans votre vision inadéquate du RCT, vous allez droit dans le mur: diminution du nombre d’abonnés et déclin de l’engouement autour du RCT et de Mayol.
Sans les supporters c’est tout votre modèle marketing qui s’effondre. Sans les supporters, un club n’est qu’une coquille vide vouée à disparaitre dans les abîmes de l’anonymat de l’histoire. Ce qui construit une institution c’est sa capacité à fédérer autour d’un blason, c’est la puissance de sa horde, viscéralement attachée à son identité, prête à de nombreux sacrifices pour porter haut et fier ses couleurs, partout, toujours. C’est l’amour de son peuple, son sentiment d’appartenance, sentiment que nous perdons lugubrement jour après jour. Il serait temps que vous l’assimiliez. »