Ce 26 juin 2020 était espéré par beaucoup comme un jour historique. Mourad Boudjellal allait enfin entrer au Sporting. Un accord avait été signé avec Claude Joye et les deux hommes allaient apporter leurs compétences, dans leurs domaines respectifs, pour le bien du Club.
Nous sommes très heureux que cela ait pu se faire cet après-midi et nous remercions chaleureusement les deux protagonistes et l’intervention décisive de Monsieur Falco pour en arriver là.
Mais que ce fut dur ! Combien de fois avons-nous douté de la bonne foi des uns et des autres ? Combien de fois avons subodoré l’entourloupe ? Combien de fois cette histoire a-t-elle divisé les supporters ?
Tout cela est enfin derrière nous et une nouvelle page va enfin pouvoir s’écrire au Sporting. El le changement c’est pour tout de suite ! On n’en espérait pas tant…
Désormais, il est possible de donner une conférence de presse dans les locaux de Bon Rencontre sous notre blason, sans avoir à parler du club mais en pouvant chanter les louanges du projet olympien de nos amis marseillais. On avait pris soin auparavant, de nous dire que les guerres entre supporters devaient cesser et que cette mentalité était d’un autre âge.
Ensuite pour construire un projet dans la durée, il suffit de s’engager 3 mois, de donner l’impulsion et de se retirer sur la pointe des pieds… pour aller « aider » d’autres voisins plus ambitieux.
Voilà le renouveau du Sporting, celui que l’on nous a savamment amené, pas à pas, à coup de belles formules, de phrases assassines et de tweets croustillants.
Si cet accord scélérat se confirme, Monsieur Boudjellal est très gonflé, mais est-ce nouveau ?
Si cet accord inique est vraiment signé, Monsieur Joye manque d’inspiration, mais est-ce nouveau ?
Le Sporting est devenu un jouet, mais un jouet financé en grande partie par l’argent des toulonnais qui apprécient sans aucun doute la finesse des derniers rebondissements. La crédibilité de ces hommes est désormais plus qu’écornée. L’image du Sporting, déjà compliquée, est encore trainée dans le ridicule.
Merci messieurs, le futur vous appartient !