Chris83

Bon retour en terre Varoise, Ludo. Le SCT de nos jours ressemble beaucoup au STV de la saison 2006/07 et aux autres qui ont suivies. C'est le même vide dans les arcanes d'un club amorphe. Par contre, si tu (re)frequentes BR, tu pourras constater l'énorme différence en tribune entre (avant)hier, c'est à dire il y a 10 ans et aujourd'hui...

F.Gomis sous le maillot de l'équipe réserve du STV, contre l'équipe 3 de Fréjus.

En es-tu sûr ?

C'est ça que certains appellent une absorption...?

Tu peux l'appeler comme tu veux cependant il ne s'agit pas d'une absorption mais d'une fusion, point barre. La différence entre ce que tu rêves (l'absorption) et la réalité (la fusion) c'est que les rapports internes au club ne sont plus les mêmes. La logique de décision a changé de même que les décideurs. Le STV n'existe plus et tout est à (re)faire dans ce nouveau SCT qui n'a que le nom du passé du Sporting, En ce début d'année 2017, il ne reste plus qu'un club moribond, sans âme, sans passion, sans supporters... Alors qu'il y avait au moins une dynamique ces dernières saisons. Alors, d'où vient la responsabilité d'un fiasco qui s'annonce ?

C'est ça un club ! Parce que Toulon !

Oui du changement ! yaka fusionner avec la mairie ! Bonnus président !

Le (nouveau) club doit être au centre de toutes les attentions et non pas uniquement l'équipe fanion. Mais cette conception des choses ne rime pas avec le football moderne, managé par des financiers et supervisé par des politicards à courte vue.

Fréjus n'a qu'a fusionner avec St Raphael, cela réglera son problème.

Dans le nouveau club de Toulon agit-on comme dans les autres clubs ? Mentalité club ? Boss d'une SASP SCT oui assurément. Boss d'un club, pas sûr du tout... On s'aperçoit surtout que dans ce club... il n'y a pas de club ! Un club ce n'est pas qu'une affaire de pognon et de management à la Lyonnaise l'américaine. C'est une envie enthousiasmée, une volonté commune, un but à atteindre et des valeurs à promouvoir. Tout ce qui n'existe pas ici (ou si peu) et qui nous différencie des autres (clubs, des vrais). Ce navrant épisode illustre bien ce qu'il manque infiniment au SCT: Un esprit club. Vive la fusion et les milliers d'euros qui vont bien, Toulon avance...

D'accord, Toulon n'est pas une ville très propre... Mais de là à faire une véritable campagne de dénigrement dans Var Matin en titrant: TOULON SALE, c'est inadmissible ! Mais que fait la mairie...? Et même si je ne suis pas fan du RCT et de son cirque Mayolesque, puisque les rouges et noirs ne se roulent pas à terre car toujours debout (c'est écrit), comment peuvent-ils se salir ? Incroyable et incompréhensible, décidément !

La question est: Pourquoi le SCT agit ainsi? Parce que ce n'est pas un club, sinon il n'agirait pas ainsi. Tout ou presque pour l'equipe fanion et basta. Ici c'est le foot pognon.

l'exemple Gigliotti démontre une fois encore la valeur et l'attractivité du projet SCT...

Bonne année 2017 pour le SC municipal de Toulon et du Las ainsi qu'à ses supporters. Puissent-ils être plus nombreux pour le renouveau qu'ils attendent tous.

La fusion a sonné le départ de Sadani. Les décideurs ne voulaient pas de lui.

Des anciennes gloires du Sporting dont à l'honneur dans le hors-série de SO FOOT Qui a dit qu'à Toulon il n'y a pas de culture ?

Chiche ?

C'est bien un projet de club qu'il faut construire et non pas celui d'une seule équipe, fut-elle l'équipe fanion. Il n'est pas question de saison de transition si rien n'est fait dans le sens de structurer le club et son organisation. Les résultats sur le terrain arriveront si d'abord tout est en ordre autour du terrain et ils seront durables si le club peut compter sur ses jeunes et la qualité de sa formation.

De deux choses l'une: Ou le nouveau club qui s'appelle SCT, né de la fusion de deux entités qui n'existent plus, est un vrai club et par conséquent garant depuis sa création de ses choix sportifs. Dans ce cas la réserve est gérée en responsabilité par le SCT. Ou ce club SCT est une pétaudière dans lequel ne règne aucune organisation, ou s'affrontent des clans qui se déchirent des équipes qui n'ont pas ou peu de coordination. Dans ce cas, il n'y a pas un club mais deux-en-un, avec chacun son équipe. Dans quel cas de figure se retrouvent les azur et or ?

La digestion, ça va très bien pour moi, t'inquiètes. C'est pas moi qui parle d'absorption à tout bout de champs alors qu'il s'agit tout simplement d'une fusion. Mais bon, on est pas tous des juristes, hein...

Le problème ou son équation semble plus vaste que la seule construction d'une équipe. C'est d'abord la construction d'un club (en l'occurence ce nouveau SCT) qu'il faille regarder en priorité. Les moyens, l'argent il y en a (Il y en avait avant la fusion aussi). L'organisation, la volonté commune, que dis-je la passion y est-elle à tous les étages internes du Sporting Club ? Un exemple assez flagrant de ce manque de construction interne c'est que sans fusion, M.Sadani serait encore à la tête de l'équipe première. Le(s) responsable(s) de ce qui se passe actuellement sur la pelouse n'est pas directement D.Veilex mais celui (ceux) qui l'a (ont) mis en place dans la précipitation à quelques jours de la fin de la saison précédente. Les clubs qui réussissent ont bien plus qu'un bon entraîneur...

Avant de vouloir durablement des résultats sur le terrain et se projeter sereinement vers l'avenir en sachant qu'il y aura des hauts et des bas, il faut penser et organiser des résultats au sein même du club. Sa philosophie, son fonctionnement, ses personnes et leur responsabilité. C'est la base même de toute organisation sociale et économique. Le fait qu'on parle sport en l'occurrence ne bouleverse pas fondamentalement la donne. Ici c'est Toulon: La pensée, l'organisation, la philosophie, le fonctionnement, les personnes, la responsabilité c'est la fusion comme seul point de départ, comme seul horizon, comme seule réponse pour le club et son association. Point. Etant donné que cette fusion n'a jamais été souhaitée par ceux sensés l'adopter, elle n'a donc jamais été conceptualisée et préparée pour bonifier et renforcer le club et son état d'esprit. Pas d'addition de bonne volonté, de moyens mais plutôt l'éternelle dilution de la passion, la soustraction de l'intérêt général au profit de petits arrangements entre amis qui se détestent... Qu'en pense le vrai ordonnateur du football à Toulon, H.Falco et son valet de chambre M.Bonnus ? Ils sont tous deux bien silencieux, après leur méfait (chantage ?) réalisé illico en quelques mois.

La situation que connait l'équipe réserve comme d'ailleurs d'autres formations azur et or est symptomatique de ce qu'est le Sporting aujourd'hui: Tout sauf un club. Ici tout tourne autour de l'équipe fanion ou en d'autres termes de la fameuse locomotive, de l'incontournable vitrine... Si ce n'est pas grave, voire même naturel vu de l'exterieur (supporteurs, spectateurs, médias, public au sens large...), c'est incompréhensible et obsessionnel vu de l'interieur c'est à dire vu du club. A trop se focaliser sur les résultats d'un groupe d'une vingtaine de joueurs, d'une poignée d'entraîneurs et d'un dirigeant on en oublie l'essence même de ce qui fait un club et les clés de sa réussite: La vision et la volonté commune de ceux qui le compose pour créer et réaliser un projet sportif qui ne soit pas qu'une question d'argent et de paillettes. Cela fait un quart de siècle qu'à Toulon on place la charrue avant les boeufs: "cette saison, il faut monter, monter !" sans se soucier de l'engagement réel et de l'adhésion sans réserve des membres qui font le club à son projet global, sociétal. On peut arroser d'argent cette construction bancale (et la mairie l'a beaucoup fait durant cette période ou l'actionnaire majoritaire de nos jours), cela ne remplacera jamais le travail quotidien des personnes qui animent et font vivre un projet de longue haleine qui ne se limite pas à une saison, une série de résultats, un match enthousiasmant ou complétement raté d'une équipe de joueurs aux maillots frappés de la rascasse. Ici on ne se pose jamais la bonne question: Un club c'est quoi ? Quelle est son utilité et comment cela fonctionne. Si c'était le cas, jamais cette fusion n'aurait vue le jour dans les conditions ou elle s'est réalisée. Question simple et pourtant vaste débat qui dépasse largement le sujet de ce topic.

Le SCT est "mes que un club"... puisqu'il est issu de deux clubs: le STV et le Las grâce à une fusion tellement évidente et indispensable que les derniers spectateurs (dont je ne fais plus partie depuis juillet) voient à chaque match à domicile tous les bénéfices et l'incroyable dynamique du grand club municipal de la cité du levant. Encore bravo à ceux qui découpent et diluent petit à petit le peu d'identité qui reste au football Toulonnais à force de fusion, que dis-je, de transfusion plutôt ! Merci, merci quelle effusion de joie à BR ! Et l'avenir reste résolument radieux: Imaginons l'énorme avantage que nous aurions à s'unir avec le HFC pour former l'immense club que TPM n'ait jamais connu. Ensuite on pourrait "absorber" (putain, classe le concept !) Fréjus pour devenir le plus grand club du Var. Tiens, on pourrait même l'appeler STV pourquoi pas... Vive Bonnus et nos dirigeants visionnaires pétris d'amour pour les couleurs azur et or et forza le SCT.