Chris83

Jolis buts de Bamba et de L'Ghoul. La madjer de Diallo est somptueuse.

Sana clava in sana civitatem

- Qu'espérez-vous, attendez-vous quelque chose (et pas seulement pour cette saison) du club ? Rien - Pensez-vous que l'entité Sporting a encore un avenir ? Oui. Il n'y a pas de fatalité. - Qu'est-ce qui pourrait vous faire revenir au stade ; être plus actif ? L'envie d'avoir envie... 😉 Plus globalement : - Le football varois est-il voué à se morfondre dans les méandres du monde amateur ? Dans l'état des structures du district et de la Ligue: OUI Dans l'état des structures économiques de Toulon et du Var: OUI Dans l'état des structures politiques de Toulon et du Var: OUI - "L'échec" toulonnais est-il plus généralement l'échec du foot varois ? En grande partie, mais pas que.

RIP Mamé, 1 an déjà.

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C'est le Sporting qui creuse... Ses dirigeants... Son public... La ville... Ses habitants...

Non, on est loin de ces chiffres là. Carrefour Grand Var a déjà été un partenaire (mineur) du Sporting, mais bon déjà que Carrefour paye mal ses propres salariés... de là à devenir un sponsor maillot, faut être l'EDF (et encore, Carrefour a retiré son partenariat avec depuis 2018).

En janvier, Mourad a "vendu" son projet à ceux qui voulaient bien l'entendre (l'acheter) avec une montée en L1 en 5/6 ans. Valoriser la "marque", développer le "merchandising" et tutti quanti... Le Sporting est un club amateur, aujourd'hui pas loin de l'agonie sportive voire financière... Mais: - Il est par convention lié à une SASP. L'actionnaire majoritaire est de ce fait le "propriétaire" du club et ne peut pas se faire "débarquer" en cours de route par l'association SCT. Même s'il ne les vaut "apparemment" pas, les 6M, vaudront combien si le projet de 'magic' Mourad arrivait a son terme ? 2... 3... 4 fois plus ? Maybe more Alors: - Soit Mourad n'a pas vraiment cru en son propre "projet"... - Soit il n'a jamais voulu racheter les parts de Joye... - Soit il n'a jamais voulu venir au SCT... Boudjellal jouerait-il à Kachkar avec le Sporting ?😂

MB: "Pour le moment, il y a juste ce projet de faire une offre pour racheter l'OM, tout ce qui se dit autour est du pur fantasme. Pour l'instant on en est à cette étape-là. Ça serait manquer de respect que de parler des étapes suivantes." Pourtant, lorsque Mourad nous parlait de sa volonté de racheter le Sporting, il nous vantait les étapes suivantes (merchandising, directeur sportif, L1, stade...). Mais c'est vrai que le mot respect ne semble pas avoir le même sens suivant à qui il s'adresse.

Ne généralise pas ton cas à l'ensemble des supporters, Manu. On est tous venu au Sporting pour des raisons différentes. Mais si on y est resté (et pour certains depuis très longtemps) et ce n'est peut être pas que par rapport au terrain, à l'ambiance, aux joueurs et sur l'émotion qui sont toutes conjoncturelles et fugaces. Sinon on deviendrait comme l'énorme majorité des gens, des footix qui vont où le spectacle les mène... Un attachement à un club sur la durée s'enracine bien plus profondément dans l'affect de ses supporters. Mais je ne suis pas un psy, hein !😉

Eddie, je suis en phase avec ce que tu ecrits. Quand un club est aussi vide spirituellement que le Sporting, il offre son cul pour des promesses sans lendemain. Un bel exemple vendredi dernier. Voila un cri du coeur qui transpire de valeurs. Y sont-elles actuellement, partagées par tous ceux qui composent le club ? C'est l'idée que l'on a du Sporting qui en a pris un coup (de plus) ce vendredi. Il ne vaut plus rien: En tant que valeur (marchande) pour Mourad, en tant que valeur (morale) pour les supporters.

Et pourtant ce que tu écris est plein de valeurs. Tu as accompagné ta famille au stade: Tu peux rattacher ton amour pour ce club avec des valeurs familiales. Tu es né à Toulon, ton attachement viscéral est peut être lié à l'image que tu as du Sporting qui s'identifie à celle de la ville. Ca aussi c'est une valeur identitaire, parce que rien n'est automatique: On ne soutien pas forcément le club de sa ville de naissance. On fait toujours des choix et ceux-ci sont forts s'ils s'appuient à la base sur des valeurs bien ancrées. Un monde s'est écroulé, c'est vrai. Celui d'un système qui bricolait à la limite de la légalité et qui ne pouvait plus se maintenir car vicié par un trop-plein de turpitudes, par des gens qui avaient des valeurs... assez éloignées du football. Dans les années 50/60/70/80, le Sporting était un club pro. Les valeurs qu'il véhiculait chacun pouvait les citer et s'y identifier. Pour connaître à tout prix des années de "gloire", peut être que le Sporting a renoncé à certaines valeurs pour en épouser d'autres. Depuis la fin des années 80 que reste t-il à ce club. Pourquoi ne parvient-il pas à rejoindre le niveau qu'il à connu par le passé ? Pourquoi d'autres clubs y sont-ils parvenus, eux ? Au bout de 30 ans, faut aussi se poser des (bonnes) questions et prendre un peu de recul. Maladresse, pas conscience, méconnaissance... Oui tu as raison, et tout le monde a pu le constater. Cependant, si le Sporting avait des valeurs qu'il revendique au quotidien, soit Boudjellal aurait agi autrement, soit il serait directement aller ailleurs car pas compatible avec. Maintenant on peut se dire que les valeurs c'est complètement has-been, que ce qui importe c'est le cash, la capitalisation, le merchandising de la marque, le club start-up, délocalisable si besoin pour davantage de spectacle, de glamour et de peoplelisation du public... Remarque, même la, il y a des valeurs... Un peu différentes certes. En fait, vivement des fonds souverains (Chinois, Quataris, Saoudiens, Russes...) à Toulon. Pour rêver à nouveau !

Bein non, justement. Oui il y a de belles valeurs. Ce sont aussi elles qui contribuent à s'attacher affectivement avec un club, à vouloir s'investir dedans ou à devenir un supporter inconditionnel. Ceux qui ne reconnaissent pas ces valeurs, ils ont de la chance: Ils peuvent passer d'un club à un autre. Pour ceux-la, les "valeurs" n'en ont pas beaucoup à leurs yeux... Oui des valeurs il en faut dans un club, encore faut-il les nommer et surtout les cultiver au jour le jour. Ce n'est pas parce que tu en as que tu n'avanceras pas. Au contraire... Par contre ne pas (plus) en avoir, ne t'emmènera pas bien loin, pas bien haut. Et si pourtant c'était le cas, plus dure et rapide serait la chute. A ne plus les cultiver depuis bien (trop) longtemps, le Sporting récolte ce qu'il sème: Du vent. Boudjellal a des valeurs. Elles sont sonnantes et trébuchantes, elles sont clinquantes. Elles sont médiatiques et surtout très égocentriques. Son capital, son étoile, son meilleur atout, c'est lui. Il a de la chance: Il peut passer d'un club à un autre, les autres valeurs n'en ont pas à ses yeux. Alors que pèse l'institution Sporting face à la "pharaonique pyramide" olympienne...? Un club, ce sont des hommes (et des femmes) qui se regroupent et s'unissent autours de ces valeurs (sportives, humaines, sociétales...) et construisent en commun, avec une vision commune et un but commun. C'est un collectif qui commence à la base par des centaines de jeunes licenciés qui s'initient à la pratique du foot, qui y trouvent un moyen de s'épanouir et pour les meilleurs, un espoir de haut niveau. Un club c'est ensuite des équipes seniors dont une fanion. C'est peut-être l'équipe-phare mais en aucun cas l'arbre qui cache la forêt. Voila la vraie richesse d'un club, avec au commencement les valeurs qu'il reconnait et dont il se revendique. Gravitent autour de ce club, les supporters. Peut être deviennent-ils les gardiens du temple (et de ses valeurs) si le club ne rempli plus son rôle... Et toi, Fab100, tu voudrais qu'ils mettent un mouchoir dessus ? Qu'ils renoncent à leur fierté ? Pour avancer ? Mais il leur resterait quoi ? Rêver au premier baltringue qui leur promettrait la L1 en 5 ans ? Avoir des valeurs et les chérir chaque jour devrait prémunir le club envers des prédateurs qui vendent le rêve d'un palmarès contre la passion, le tout au prix d'un business-plan mercantile. Supporters, ne donnez plus votre cul au premier venu pour pouvoir rêver car qui croit aux rêves, se nourrit de vent...

J'ai écrit ça le 1er juin. (Bénévolement, Reggina Calcio). Il paraît qu'il n'y a que les cons qui ne changent jamais d'avis. Pour sûr, concernant Mourad, je suis un connard fini...

"Boudjellal ne signera pas la reprise du Sporting cet après-midi Une signature qui, selon nos informations, ne se fera pas. Parce que l’ancien président du RCT n’est pas parvenu à se désengager du projet OM. " 🤣😂😆 Qu'est-ce qu'il ne faut pas lire... Bouffons !

il est impossible d'être président de deux clubs dans le même championnat...

La fin n'est pas mal non plus: "Il y a un truc qui m'exaspère dans le monde du football: C'est la haine entre supporters. Je trouve insupportable ces spectateurs qu'on ne peut pas mélanger, qu'on ne peut pas mettre ensemble en tribune" C'est l'exemple même du mastre qui n'a aucune idée de la vie des tribunes dans le monde du foot et ce n'est certainement son "expérience" du ballon ovale qui va l'aider dans sa compréhension, le Mayol rouge et noir étant une caricature (ou l'image inversée) de BR. Primo, Boudjellal fait vite l'amalgame entre supporters et spectateurs. Il passe rapidement de l'un à l'autre. A quand l'amalgame avec les hooligans ? Secundo, Il veut mélanger les spectateurs en tribune ? Bein oui, ne sont-ils pas avant tout des consommateurs...? Vivement que la tribune Mouraille soit ouverte à tous. J'en salive d'avance quand la grande fraternité des derbys se présentera... "Le sport c'est une fête [...] c'est devenu une espèce de guerre entre différentes villes, entre différents supporters. Je ne comprend pas ça, sincèrement [...] Je n'accepte pas cette haine entre supporters." Outre le fait qu'il reconnait explicitement son incompréhension de ce qu'est le monde du football en général et des tribunes en particulier, il risque rapidement de se confronter avec un état d'esprit qui ne semble pas être le sien... Et qu'il n'accepte pas. Clash assuré en perspective ! "Le football, ce n'est pas un exécutoire pour les fascistes des stades". Les ultras apprécieront. Personnellement, connaissant la mentalité des tribunes toulonnaises, il n'est pire insulte qui puisse être faite au peuple azur et or. Et de loin... "Il faut que cela redevienne un sport familial où l'on puisse aller paisiblement." Je ne veux pas faire l'apologie de la haine et de la violence, loin de là. Mais la réalité de ce sport, ce n'est pas ça... A moins que l'on transforme ce sport en un marché économique à caractère spectaculaire pour consommateurs à fort pouvoir d'achat...

S'engager, se désengager... Parce que Toulon !

Pharaonique... ? Pyramide...? Boudjellal veut monter un club en Egypte ?

Le "rêve" que m'offre Boudjellal (pas gratuit, hein... Faut bien valoriser la marque), il peut se le garder. Notre club est déjà tombé si bas que le coup de poignard fatal n'est peut être plus très loin. Et s'il faut rêver plutôt que vivre sa passion, je rêve à un président, actionnaire, propriétaire... (appelez-le comme vous voulez) qui vienne pour le Sporting et pas pour assouvir un enième coup foireux (financier, médiatique, égocentrique...). Déjà qu'on se carre le Joye depuis une décennie, l'arrivée de Boudjellal pourrait être le bouquet final du cauchemar azur et or. Le cirque Mourad Hanouna et Cyril Boudjellal... Non décidemment, ce serait trop pour moi. Si Boudjellal aimait le Sporting, s'il voulait venir pour redresser le club et lui redonner son aura et sa capacité à fédérer tous les Toulonnais autour de lui, alors il agirait autrement. Ce gars là, c'est une carricature. Il vaut pas mieux que Joye sur sa motivation première. Le sporting n'a pas besoin d'un nouveau guignol à sa tête...

C'est bien de penser argent, budget, investissement, valorisation, merchandising, business plan etc... Cependant, l'argent doit rester un moyen et non pas une finalité. Bien sûr qu'il en faut pour diriger un club et de plus en plus au fur et à mesure du développement, c'est (hélas) incontournable si le Sporting lorgne vers le professionnalisme. Très rapidement, Boudjellal a fait référence à l'argent lorsqu'il a communiqué sur sa volonté de reprendre le club en s'interrogeant sur sa valeur pécuniaire, en abordant son ambition budgétaire et commerciale. Ok. Mais un club ce n'est pas que ça, heureusement. Un club a des valeurs sportives, éducatives, sociétales. C'est de l'humain d'abord, c'est la réunion de personnalités qui décident d'un projet associatif et se rejoignent avec la même ambition, avec le même regard pour mener à bien ce projet dans la durée. Un club ne peut pas être le projet d'une seule personne, même exceptionnelle. Boudjellal ne semble guère s'intéresser à l'association (qui est pourtant le coeur d'un club) mais plus à la SASP qui est contractuellement liée par convention à l'association. C'est dommage, cela donne la mauvaise impression qu'il ne considère pas l'institution que représente un club comme le Sporting pour la ville de Toulon au travers de toutes les valeurs citées plus haut. Sous quelques aspects, un club peut se gérer comme une entreprise. Pour autant il ne peut se résumer qu'à ça... De plus, Boudjellal conjugue tout à la première personne du singulier. "JE", "JE", "JE" est son leitmotiv préféré, certains diront sa marque de fabrique. Cela devient compliqué alors de prétendre à diriger un club, à la fois dans sa dimension sociétale et commerciale. C'est vrai qu'auparavant il a agit de façon quasi similaire avec le RCT. Le muguet est-il comparable à la rascasse ? Joye est venu à Toulon avec l'idée de réaliser une plus-value financière. Il ne l'a jamais crié sur les toits mais cela a été et reste son moteur: Faire une belle pirouette et repartir d'où il est venu avec la satisfaction du compte en banque. En près de 10 ans de demi-résultats en semi-échecs, il a du composer avec une équipe associative de bric et de broc (je suis peut être sévère avec certains, quoique...) et il a fait le minimum requis pour faire vivre le club. Mais son moteur, sa motivation c'est l'argent, pas l'institution Sporting. Boudjellal veut venir. Quel est son moteur ? Certains diront son ambition, son égo démesuré qui l'a toujours porté vers le haut. Et l'institution Sporting dans tout ça ? Si le football Toulonnais l'intéressait vraiment, il aurait dû si prendre différemment.

Oui bien sûr que beaucoup de Toulonnais sont fiers de ce RCT. Pas forcément tous les "anciens de Besagne" qui garnissaient les tribunes de Mayol dans les années '80/90. Un certain nombre ont décroché du fait de l'excentricité du personnage et de la façon dont il a joué avec l'image du club. Pas le même délire ...? Si certains sont partis, beaucoup d'autres sont venus (avec les résultats sur le pré). Une chose est certaine, la population qui fréquente Mayol de nos jours est quand même pas mal différente de par le passé. Qui sait si avec le départ de Mourad, le RCT va connaitre un changement d'ambiance ...? Je suis d'accord avec toi que Boudjellal a investi dans les infra-structures (en fait elles pré-existaient déjà, mais il les a modernisé) cependant... - Les comptes en équilibre... Si on en croit le nouveau président, pas vraiment. - Peut être est-il aller chercher un nouveau président (je ne suis pas dans la confidence) mais son départ en eau de boudin du club me laisse à penser que les choses ne se sont peut être pas passée aussi simplement et naturellement que la fable romantique dont Var matin tente de nous abreuver dans ses pages sports... - Un modèle économique qu'il a lui même mis en place (avec Guazzini) basé sur l'apport massif de testostérones en provenance de l'hémisphère sud. Si la greffe a finalement pris (malgré de nombreux rejets), ce modèle inflationniste est devenu intenable dans le temps... Ce qui est peut être à l'origine du désamour/départ avec son "bébé"... Le SCT est un malade qui souffre d'une longue affection. Son problème est que personne ne la diagnostique vraiment. Tous les médecins traitants qui se sont succédé à son chevet n'ont jamais respecté leur serment d'hippocrate. Alors que penser du docteur Mourad dont le traitement novateur et séduisant pour certains peut s'avérer plus nocif que le mal dont souffre le patient. En cette période pandémique, that 's the question...

Concernant Joye, peu de gens s'intéressant au SCT le soutiennent activement. Il n'est pas vraiment fédérateur, il n'est pas vraiment compétent. Il est arrivé à Toulon pour réaliser une belle affaire financière (ce qu'il espère toujours réaliser à mon avis). Il y a de l'opportunisme dans sa démarche. Il est arrivé à un moment charnière de la vie du club. Personnellement, Joye reste le président de l'inutile fusion avec Le Las, ce qui le condamne définitivement à mes yeux. Pour autant, sa gestion financière semble être la meilleure depuis ... longtemps (ce n'est pas difficile, vu la longue liste de "présidents bricoleurs" en matière budgétaire qui l'ont précédé). Boudjellal est un opportuniste aussi (dans le sport business, rien d'étonnant) et un égocentrique. Cette dernière caractéristique fait qu'il met en avant son projet avant de mettre celui du club qui ne sont pas forcément les mêmes. "je suis un batisseur, j'aime bien la page blanche" claironne t-il. Si ses couleurs sont bien délavées, la page du SCT n'est pas pour autant blanche... Ses propos manquent d'humilité devant l'institution Sporting. Qu'il dise à l'envie "J'ai besoin de renouveau, d'un truc improbable..." (sic), "Je veux vendre du rêve ..." , "Je veux raconter cette histoire...", pourquoi pas mais j'aimerai davantage qu'il parle du devenir du club, de ses valeurs et de son objet social plutôt que de ses envies personnelles. Au lieu de ça, Mourad affirme "développement d'une politique de merchandising", "créer une marque, un modèle et la valoriser" car "le SCT est un club qui a un gros potentiel mais qui n'a pas de valeur"... économique, je l'entend bien. Il dit qu'il faut "créer des richesses, 10, 15, 20 millions d'euros..." et en évoquant le RCT "quoi qu'on dise, quoi qu'on fasse sur le budget, il y a plus de 20 millions que j'ai crée et qui demeurent et dont je suis fier, et puis voilà: c'est mon bébé !" Boudjellal a la mentalité d'un "startuper". D'une institution comme le RCT (Il est arrivé la-bas dans un moment charnière de la vie de ce club) il a fait table rase sur pas mal de choses, l'a transformé (ou travesti, c'est selon). Il a bousculé les codes, modifié le paradigme de base. Une réalité s'impose: il a bâti un palmarès. C'est indéniable. Mais en dehors de cela que restera t'il de son passage dans ce club centenaire dont le public a été considérablement renouvelé à coup de places à prix exorbitant, à coup de délocalisation, à coup de com' et de gueule fracassants, à coup de peopolisation...? De toute façon, on peut être pour ou contre Joye ou Mourad, c'est l'argent qui décidera. Je souhaite juste que le SCT ait un président qui pense d'abord au club avant de penser à soi ou aux autres. Aujourd'hui, aucun des deux n'a ce profil.

Souvent, il n'a besoin de personne pour dire des conneries.

Ou, autrement dit, les conséquences économiques qui découlent de l'épidémie vont-elles doucher l'enthousiasme légendaire de l'ex président du RCT envers le Sporting ? A en croire une précédente déclaration de sa part dans l'édition spéciale de janvier dernier de RAZCAST TV: "Ce n'est pas un projet économique mais c'est un projet émotionnel !" Avec la perspective d'une baisse drastique de l'économie du sport en général et du foot en particulierdans les mois et les années à venir, l'émotion triomphera t-elle de la raison (de l'argent) ?