Chris83

Le covid-19 a t-il mis à bas la "volonté" de M.Boudjellal de reprendre le SCT ?

Puisqu'on parle de Grasso, voila des buts

"C'est la volonté des Toulonnais. On ne peut rien faire contre la volonté des gens, c'est comme ça, voila." C'est un mystique Mourad: Sur la montagne sacrée (le Faron), Dieu (St Hubert) lui dit: "Je veux que tu récupère ce club et fais le remonter en L1, telle est ta quête ! C'est ma volonté et personne ne peut s'y opposer !" C'est muni de son projet que Mourad descendit de la montagne vers la mer Chanteur ! Connu ! Avec son projet ficelé de L1 en 5/6 ans à l'ombre des grands cocotiers bleu et blanc Frustration ! double descente ! Nous le terrible pool d'actionnaires nous grandissons au son de mon terrible nom Bankable ! J'ai dis mon terrible nom Bankable ! Entretemps, le peuple de Bon Rencontre a perdu patience et confiance et s'est détourné de son autre dieu Claude (épisode de l'accession Union Sacrée). Lorsque Mourad redescend du Mont Faron, portant le projet, il comprend que le peuple vient de rompre l'alliance à peine conclue et lance la série sans connaitre le nombre d'épisodes... (toute ressemblance avec un prophète bien connu est fortuite et n'engage que les moutons qui croient les belles paroles...)

Joli 3ème but.

Ce que je veux préciser , c'est que si Boudjellal doit venir alors il viendra (je fais totalement confiance à Hubert car il connait la musique et la partition pour chanter un petit air à Joye...). Ce ne sont pas ceux qui fréquentent depuis des années l'avenue Briand qui pourront y changer quoi que ce soit, dans un sens comme dans l'autre. Si Boudjellal prend le contrôle, il fera ce qu'il sait faire et surtout ce qui lui plait: Il fera donc du Boudjellal. On connait le personnage et ses méthodes et elles ont fait leurs preuves. Oui avec lui le SCT peut retrouver l'élite. Oui ça peut faire rêver, oui ça peut émoustiller du Toulonnais et remplir des stades (qui sait avec lui, il peut y en avoir plusieurs !). Mourad est cash, il va toujours droit au but ! Après tout, c'est que demande le peuple azur et or ... quel qu'en soit le prix à payer.

Alors Boudjellal oui, Boudjellal non ? C'est d'abord une question de pognon (avec plusieurs zéro) et c'est lui qui déterminera certainement le nom du prochain actionnaire majoritaire de ce club. Nous, simples supporters n'avons aucun moyen d'influer sur le cours des choses même si (heureusement) on peut encore aujourd'hui s'exprimer dans les tribunes ou au café du commerce. Simplement le supporter doit savoir qu'au bout du compte, ce pognon-roi, c'est en partie de sa poche qu'il viendra redonner au Sporting son lustre médiatico-sportif. C'est normal, le football professionnel moderne ce n'est pas gratuit, ni à Toulon, ni ailleurs. Alors, le fils prodigue veut son nouveau "bébé". Peut être (sans doute) l'aura t-il et alors il pourra "vendre du rêve" aux Toulonnais. Il valorisera la "marque" Sporting en même temps que le "spectacle" dans le stade. Au delà du prix des places (mais ce sera pareil avec n'importe quel actionnaire qui réalisera le tour de force de ramener ce club vers l'élite) c'est le prix de la marque qui fera de nous des consommateurs et du spectacle qui nous transformera en spectateurs, qui me parait exorbitant. Quand je vais à BR, je n'ai pas envie de rêver, je veux juste vivre le match. Je ne veux pas consommer une marque, juste être fier de mes couleurs, je n'attends pas forcément du spectacle mais juste supporter mon club... Alors la réussite de Boudjellal au SCT, elle est possible, le bougre m'a démontré qu'il en était capable. Avec lui le club azur et or peut retrouver son lustre d'antan ! ... Mais vraisemblablement sans moi et d'autres à qui le coût de cette réussite fermera les portes du stade sur l'hôtel du football moderne, made in Mourad. Enfin, il nous restera toujours le café du commerce...

Trust a chanté: "On lèche, on lâche, on lynche...". Ce titre, qui sonne comme un vieil adage populaire, est une pratique bien connue du petit monde azur et or: Hier, Bencivengo en a fait les frais, aujourd'hui Joye. Qui sait si Boudjellal n'en sera pas la victime à son tour un jour ou l'autre si... Des tentatives de rachat du club, il y en a eu dans un passé récent comme celle de Serge Melniczuk . Le procédé est souvent le même: Belle campagne de presse made in Var Matin avec des articles de journalistes qui habituellement n'écrivent jamais sur le Sporting... Pile au moment où le club azur et or rencontre des difficultés. (C'est vrai que les difficultés, le Sporting aime les cultiver). Et le tout avec une mairie qui ne se mouille pas, qui "reste dans son rôle", mais... La nouveauté cette fois-çi c'est qu'il ne s'agit pas d'un pion directement issu de cogitations venues de l'avenue de la République, mais d'un personnage notoire qui compte bien bénéficier de l'aide municipale pour parvenir à ses fins avant, qui sait de se voir un destin d'édile (mais là, je fantasme peut être). Joye montre ses limites ou plutôt elles apparaissent enfin au grand jour car cet actionnaire majoritaire, présent depuis 9 ans au club tâtonne chaque saison a tel point que les résultats sportifs sont en berne et que même la justice vient renifler la pelouse de BR. A chacun de lècher, lâcher ou lyncher Joye en fonction de son ressenti, mais en ce qui me concerne il ne laissera pas une grande empreinte sur le club (à part d'avoir été celui qui a accepté l'inutile et scandaleuse fusion avec Le Las). Ce ne semble pas avec lui que le SCT retrouvera le monde professionnel. Et, aujourd'hui en sommeil car en pleine préparation des municipales, qui sait si le vésuve Toulonnais ne se rallumera pas juste après pour bouter hors de Bon Rencontre, tel un fétu de paille, le rhodanien et faire place au fils prodigue, héro rouge et noir de la cité du levant.

Un grand classique à Toulon: La mairie arrive toujours à ses fins. Il n'y a que les innocents qui ne voient jamais les manoeuvres autour du club.

Il n'a pas manqué grand chose. Peut être qu'une fusion avec Le Las nous aurait permis de gagner ce match...

Enorme cette ITW ! Je n'ai pu qu'en écouter que 15 mn faute de temps, et j'ai déjà noirci une page de notes et de commentaires sur les propos de MB. Comme on dit aujourd'hui dans la start-up nation, c'est AWESOME ! Il me tarde de l'écouter entièrement et de décrypter le langage du futur ex-président du RCT.

'tain, y'a quelques belles passes d'armes concernant Mourad dans ce topic. Ca vaut son pesant d'or à l'heure où l'emblématique futur ex-président du RCT souhaite jeter son dévolu sur le Sporting... On a pas fini de rire/pleurer (rayer la mention inutile)

Sur la physionomie du match, ce nul est presque un miracle tant on a été à la ramasse dans le jeu, tant les corses ont vendangé leurs occas', tant le premier penalty est "généreux"... Et Moulet qui a la balle de la gagne ! Barbier c'est une honte de footballeur. On a joué à 10 avec un nul pareil... Pujo était en mouraille, dans le bloc B.

Les rares matchs que j'ai vu en fin de saison dernière m'avaient montrés un sporting plutôt cohérent dans son jeu. Il y avait presque comme une forme de force collective qui émanait de ce groupe. Ce sentiment, je l'ai encore ressenti en début de saison lorsque j'ai regardé le match contre le Red Star. Mais depuis, ce groupe se décompose petit à petit à tel point qu'il en devient méconnaissable. Plus personne de semble jouer à son niveau, tant individuellement que collectivement. Contrôles ratés, passes perdues, placement approximatifs, déplacements à contre temps, grinta en berne... je fini par croire que les joueurs n'ont pas le niveau et pas l'envie de faire mieux. A l'image des dirigeants du club.

Verre à moitié plein ou à moitié vide ? Les deux mon capitaine ! A force de perdre, on se rapproche statistiquement de notre première victoire. A force de ne pas gagner, on se rapproche inéluctablement de notre propre rétrogradation...

... ben, ils z'ont lâché...

Se baigner sans savoir nager, c'est con. Couler à pic et toucher le fond, ok c'est bon... continuer à creuser, s'enfoncer profond, ici c Toulon !

Ce qui était flagrant hier soir, c'est que les joueurs étaient les fantômes d'eux-mêmes, incapables de faire un bon contrôle ou une passe en mouvement. Incapables de jouer collectivement et efficacement. Ils étaient leur caricature. Ce qui était flagrant hier soir, c'est que le staff était incapable de faire les bons choix, de calmer ou d'encourager ses troupes, de trouver les ressorts pour inverser l'issue de la rencontre que tout le monde voyait venir. Il était sa caricature. Ce qui était flagrant hier soir, c'est que l'actionnaire majoritaire et sa petite cohorte de sbires aux ordres étaient aux abonnés absents à la fin du coup de sifflet final, bien cachés dans l'ombre à se dédouaner de leur responsabilité. Finalement, eux ils ont montré leur vrai visage.

C'est un régal de vous écouter. Ca transpire la passion du Sporting.

Ce que l'on peut retenir de l'ITW de Pujo, c'est que c'est la première fois qu'un coach parle ouvertement et publiquement des errements dans lesquels se retrouve le Sporting. Ca c'est nouveau. Ce qui ne l'est pas, c'est que le club est une coquille (presque) vide, où l'essence même de ce qui fait fonctionner l'ensemble (la passion, la vision, l'amour "désintéressé", les valeurs communes, etc...) n'est pas cultivé, n'est jamais mis en avant sauf au travers d'un folklore ambiant (parce que Toulon ! des infrastructures de L2 ! L'historique Toulonnais ! etc...). Un club cela va de l'école de foot aux seniors, des éducateurs au président en passant par des bénévoles ou des salariés. C'est un collectif qui agit ensemble (pas besoin de fusion pour ça [ça na rien à voir mais j'avais envie de l'écrire ]). Alors, à la décharge de Joye, ce vide ne date pas de maintenant, il est largement antérieur à son arrivée. Pour autant, et pour revenir à l'ITW de Pujo, le coach emploie souvent le mot aujourd'hui: "Il faut qu'on arrive aujourd'hui a avoir la lucidité que, malgré l'histoire de Toulon, on est un club qui aujourd'hui va jouer le maintien..." "On doit se professionnaliser, on doit créer les fondations aujourd'hui pour envisager qu'un jour on aille en L2 et aujourd'hui nous on pense qu'on va aller en L2 parce qu'on s'appelle Toulon et parce qu'on a une histoire..." "Aujourd'hui, il faut une vraie réflexion et une vraie méthode et une vraie organisation, un projet, une confiance dans les hommes. Et nous, tu vois bien qu'à la 8eme journée, quand le coach il est mis en difficulté comme ça c'est que tout ça n'existe pas..." C'est un discours lucide et qui fait du bien parce que ce n'est pas trop tard pour se regarder en face... et tirer les leçons de ses échecs. Enfin, ça c'est de la théorie et vu la "méthode" Joye, c'est pas gagné d'avance...

encatanés...

Guila qui a la balle du break...

D'un autre côté, je crois qu'il n'a jamais dirigé un club de National. Relégable, peut être est-il à sa (vraie) place...?

Beau travail d'équipe.

La meilleure défense reçoit la moins bonne attaque... C'est souvent dos au mur que le Sporting se révèle. Allez, je veux y croire encore un peu.

San Ma fait une excellente analyse. Tout n'est pas a jeter dans cette équipe. Il y a bien sûr des manques et des faiblesses, des joueurs pas au niveau et d'autres pas au top physique mais globalement le groupe est capable de mieux. Avec le recul de chaque match joué, les compos laissent septiques, les schémas de jeu aussi, les choix tactiques en cours de match tout autant. Pujo est en première ligne, c'est lui le plus visible et c'est à lui de nous montrer qu'il peut s'adapter et tirer le meilleur de l'effectif dont il dispose. Pour autant, c'est sans doute dans l'ombre du club que se situent les problèmes dont souffre le Sporting. Le maintien passera certainement par des changements mais pas que sur le terrain...