Pascal Dupraz prend la suite de Pablo Correa Pascal Dupraz, jusqu'ici directeur sportif de l'Evian TGFC, reprend son ancienne fonction d'entraîneur. Il succède à Pablo Correa, démis de ses fonctions lundi. A priori, ce qui ressemble à un intérim pourrait durer. C’est désormais officiel : Pablo Correa n’est plus l’entraîneur de l’ETG. Le club l’a confirmé en milieu de journée. Et pour l’instant, c’est bien le méconnu Pascal Dupraz qui prendra les rênes de l’équipe première. « La direction d’EVIAN THONON GAILLARD FC informe que Pablo CORREA a été démis de ses fonctions d’entraîneur de l’équipe professionnelle au vu des mauvais résultats actuels. La responsabilité technique de l’équipe est confiée à Pascal DUPRAZ, jusqu’à alors Directeur Sportif. » Un intérim a priori pourrait-on croire. Mais c’est bien une solution transitoire qui pourrait durer si Dupraz remet l’équipe à l’endroit. Proche de certains joueurs en froid avec Casoni ou Correa, l’ex-entraîneur de Croix-de-Savoie a l’occasion de se remettre sur le banc. L’autre solution serait extérieure avec la possibilité de faire venir un profil plus charismatique comme Alain Boghossian, titulaire du DEPF, libre et actionnaire du club. Mais Dupraz, en charge du recrutement jusque-là, aurait des chances de s’asseoir plus longtemps que prévu sur le banc, profitant de ses excellentes relations avec Patrick Trotignon. Personnage central du club, sa présence sur le banc serait toutefois problématique si le redressement espéré n’était pas rapide. Cela plongerait le club dans une crise plus sévère de management. Reste qu’en attendant, Dupraz, qui avait été viré du banc en 2009 au profit de Stéphane Paille quand l’ETFC s’appelait encore Croix-de-Savoie, retrouve toutes les clés du vestiaire. Présent au club depuis plus de vingt ans, Dupraz fait partie des meubles. Sollicité par d’autres clubs français quand il dirigeait le club en National, Dupraz était resté comme directeur sportif participant à sa manière à la montée fulgurante du club de Haute-Savoie dans l’élite. Désormais, il a quelques jours, voire peut-être quelques semaines, pour démontrer que l’homme de la situation fait partie du chalet.