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Tout ce qui a été posté par Directif MAO

  1. Dernier match de la saison à domicile dans un derby face à Hyeres FC que l'on espère fructueux, placé sous le signe des 30 ans du mouvement ultra à Toulon. Une fête que tous les amoureux duSporting Club Toulon souhaitent la plus aboutie possible, qui démarrera dès le début de l'après-midi et se prolongera jusqu'au lendemain avec la venue de nombreux invités transalpins et d'ailleurs. Le match sera à prendre avec sérieux pour le staff et les joueurs bien sûr, les supporters que nous sommes seront moins dans l'attente d'un miracle du côté de Marignane où on espère que les Bergeracois iront défendre chèrement leur peau, que dans la réussite d'une journée qui se veut avant tout festive et l'union de toutes les forces vives en tribune. Le Sporting n'a jamais été premier cette saison, la montée en serait d'autant plus extraordinaire mais elle ne dépend pas de nous. L'espoir étant ce qui meurt en dernier, souhaitons juste une victoire pour fêter ce bel évènement en tribune et si autre chose arrivait, la fête n'en serait que plus grande ! Forza
  2. Peut-être l'avez-vous manquée hier soir ? Liberté Pour Les Auditeurs émission spéciale Sporting Club Toulon avec pour invités : Guillaume Deville co-président de l'association SCT et du président/community manager du Mouvement Azur et Or, de LaRascasse.fr - Forums SCTet de RazCast Tv :
  3. Le mouvement #Ultra toulonnais fête ses 30 ans le 12 mai 2018 lors du match opposant le Sporting Club Toulon à nos voisins du Hyères FC. Pour accompagner cet anniversaire, RazCast Tv vous propose le témoignage de 4 capos emblématiques. Pour ce second épisode, c'est Dge membre fondateur des Fedelissimi Toulon 1998 qui se souvient : RDV en tribunes pour fêter l'identité toulonnaise
  4. Le mouvement #Ultra toulonnais fête ses 30 ans le 12 mai 2018 lors du match opposant le Sporting Club Toulon à nos voisins du Hyeres FC. Pour accompagner cet anniversaire, RazCast Tv vous propose le témoignage de 4 capos emblématiques. Aujourd'hui, pour ce 1er épisode, c'est Tintin qui ouvre le bal avec les Rastas du Bronx : RDV en tribunes pour fêter l'identité toulonnaise https://youtu.be/ad1oZzjYDQU
  5. Chacun interprètera comme il le souhaite Si vous voulez lire ou relire l'interview de Christophe Fauvel, c'est par ici : https://www.facebook.com/notes/mouvement-azur-et-or/christophe-fauvel-une-fin-de-championnat-palpitante-pour-tous-les-amateurs-de-fo/2029417963773461/
  6. A noter que pour les 30 ans du mouvement ULTRA Toulonnais et pour accompagner cet important événement, RazCast Tv vous prépare de jolies surprises
  7. STADE MONTOIS FOOTBALL - Sporting Club Toulon, dernier match du mois d'avril. Avant-dernière rencontre à l'extérieur et accessoirement, match le plus important de l'année car en cas de victoire, un pas supplémentaire vers le National serait franchi. Qu'importe la valeur de l'adversaire, de son niveau de motivation, seul l'objectif de la victoire compte ; 11 Toulonnais, poussés par tout un peuple devront tout donner pour empocher les 3 points. Samedi, au petit matin, une soixante de supporters Azur et Or vont prendre la route des Landes pour encourager et soutenir notre équipe, ils seront plusieurs centaines restés dans le Var, accrochés à leur smartphone ou devant leur ordinateur, à se tenir informés espérant, une victoire de leurs couleurs. Samedi à 19h, sécrétion d'adrénaline maximale pour tous les passionnés de la rascasse, le rythme cardiaque va s'accélérer, le souffle court, tous les sens seront en éveil pendant 90 mn. C'est pour ces moments là qu'on aime le foot, pour ces moments d'émotions que seul notre club peut nous apporter que nous vibrons. C'est l'essence même pour tout supporter. Faites-le ! Forza le Sporting, Forza Toulon !
  8. Certains d'entre vous êtes déjà abonnés à la page Facebook de notre partenaire, vous pouvez trouver Le Musée du Sporting maintenant sur twitter à cette adresse : https://twitter.com/MuseeDuSporting A tout de suite
  9. Exclusivité Mouvement Azur et Or : Christophe FAUVEL, “une fin de championnat palpitante pour tous les amateurs de football.” MOUVEMENT AZUR ET OR·VENDREDI 13 AVRIL 201810 lectures À un peu plus de 24h du choc de la 26ème journée de National 2, le Mouvement Azur et Or est allé à la rencontre d’un président périgourdin ambitieux et qui l’assume... Président, présentez-nous le projet et les grandes idées qui animent le club de Bergerac aujourd'hui. Le projet du club est basé sur le fait de faire évoluer nos meilleurs jeunes du territoire, du département et de la région Nouvelle Aquitaine sous les couleurs du BPFC. Ce projet nous permet de présenter une équipe fanion avec une forte identité régionale, avec pas mal d’anciens jeunes des Girondins de Bordeaux et un groupe de joueurs qui partagent des valeurs identiques. L’une des grandes idées du club depuis des années est d’avoir une école de football et de formation des jeunes la plus qualitative possible de manière à alimenter le groupe senior dans la mesure de la qualité des différentes générations. Cela nous permet depuis quelques années d’avoir fait évoluer le club au niveau des équipes seniors qui jouent maintenant en National 2 pour l’équipe une et Régional 1 pour l’équipe réserve. Président, comment vivez-vous cette fin de championnat folle dans le groupe A ? C’est une fin de championnat palpitante pour tous les amateurs de football. Elle est beaucoup plus stressante pour les dirigeants des clubs car il est impossible de pronostiquer quelle pourra être l’issue ou le nom du vainqueur de ce groupe. Cinq équipes peuvent légitimement prétendre aujourd’hui terminer à la première place de ce groupe et cela va se jouer jusqu’à la dernière seconde des derniers arrêts de jeu de la dernière journée de ce championnat. Êtes-vous satisfait de la saison de votre équipe ? Sur le plan du jeu et de l’état d’esprit de mon équipe, je suis satisfait. Le président que je suis aurait aimé un peu plus de réalisme ou d’efficacité dans notre jeu pour ne pas jouer à se faire peur sur les cinq derniers matches qu’il nous reste à disputer. Alors oui, je suis satisfait de la saison mais je serai complètement comblé si l’objectif de monter en National 1 qui a été fixé en 2015 est atteint à l’issue de cette saison 2017/18. Qu'attendez-vous de ce choc contre le Sporting ce week-end ? J’en attends plusieurs choses. D’abord une vraie fête du football avec un gros match à enjeu. Bergerac doit ensuite prendre sa revanche du match aller qu’il avait perdu en terres toulonnaises. Enfin, prendre les trois points de la victoire qui seraient diablement importants pour lancer de manière idéale ce sprint final pour la montée. Mais bien sûr tout cela dans l’esprit et dans le jeu avec le respect de l’adversaire, des arbitres et du football. Selon vous, qui montera en fin de saison ? Bien malin qui pourrait faire ses pronostics gagnants aujourd’hui même si nous sommes vendredi 13 ! En revanche je pense que Bergerac au vu de sa saison et du jeu qui est produit est un candidat sérieux et crédible au titre. Des clubs comme le Sporting veulent retrouver le très haut niveau, un club comme Bergerac veut absolument le découvrir ! Vous finirez dans une fontaine de Bergerac en cas d'accession en National ? Fontaine je ne boirai pas de ton eau… !!! Non ce n’est pas forcément mon genre de délire ou alors une fontaine de champagne peut-être ! :-) Mais en tout cas une grosse fête avec l’ensemble du club, ça oui certainement car cela serait historique pour Bergerac ! Merci encore Président FAUVEL Le Mouvement Azur et Or
  10. EDITO : Bergerac, nous voilà ! Dans cette saison tout simplement hallucinante dans sa configuration avec pas moins de 5 équipes se tenant en 4 points et toutes susceptibles de monter, le Sporting Club Toulon va terminer sa folle semaine par un déplacement ô combien périlleux chez l'actuel second : Bergerac football club - BPFC, qui le devance d'un point au classement. - Meilleure attaque, meilleur goal average, 2ème défense, les bergeracois n'ont perdu qu'un match (à Nice) depuis leur défaite à... BR au match aller. Les bleu et blanc attendent les toulonnais de pied ferme et une mobilisation populaire est attendue à cette occasion, leur coach ayant même lancé un appel au soutien de tous les supporters. Les toulonnais, invaincus depuis 2 mois, se déplacent sans pression. Ils ont toujours été non loin de la tête sans pouvoir passer ce cap qui les ferait basculer du bon côté. Le groupe est parti dès hier pour préparer au mieux ce rendez-vous ultra important pour la suite et les 16 joueurs choisis par le coach sont en "opération commando". En espérant que le match de mercredi, surtout dans les conditions difficiles que l'on sait, ne pèse pas trop lourd dans les jambes. C'est avant tout dans la tête que se jouera la montée et nul ne peut prédire ce qu'il va se passer ni qui va empocher le précieux billet pour l'étage supérieur. Seule certitude, défaite interdite pour continuer d'espérer ! Forza
  11. EDITO du Mouvement Azur et Or : Le premier gros col Colomiers franchi, le Sporting s'attaque au second Fréjus-St Raphaël dans une folle semaine qu'il concluera 3 jours plus tard à Bergerac. Les Étoilistes ont quelques points communs avec le Sporting : même ambition, 2 des plus gros budgets de tout le National 2 et une certaine irrégularité dans les résultats cette saison. Après une sévère défaite à Hyères, la seule depuis le début de l'année, les Fréjussiens restent sur 4 victoires consécutives, autant dire qu'ils arrivent en forme au bon moment et vont accueillir leurs homologues varois avec le plein de confiance et un jour de récup en plus, ayant eu la bonne idée d'avancer leur rencontre face à Monaco vendredi. Pour Toulon, pas de place à la gamberge, les joueurs savent qu'ils doivent repartir avec un ou des points pour garder leur destin en main. La victoire au forceps face aux Columérins en poche, ils abordent eux aussi le match dans de bonnes conditions d'autant qu'ils sont plus à l'aise à l'extérieur. Dans cette semaine particulièrement ardue, un des maîtres mots pour les Toulonnais sera le physique, la récupération et bien sûr le mental. Faire tourner sera une obligation, des garçons tels Belhadj, Preira ou Djaballah peuvent etre alignés d'entrée, Fall suspension purgée devrait retrouver son poste dans le couloir droit, Médoukali sera lui aussi de retour, probablement sur le banc, peut-être serait-il judicieux, afin de ménager l'expérimenté Atlan, d'intégrer Soury qui a déjà donné pleine satisfaction lors de ses 2 matchs en première, avec la perspective du match de Bergerac 3 jours plus tard. Au staff de faire les bons choix, mercredi à 18h30, les 11 Toulonnais présents sur la pelouse de Louis-Hon savent qu'une grosse performance dans le derby les relancerait complètement dans la course à la montée. Forza
  12. EDITO : Sporting Club Toulon - US Colomiers Foot, match pour la montée ? Absolument pas ! Trop de chemin restera à parcourir pour croire à une éventuelle accession, même en cas de succès... Les Azur et Or l'emportent et l'espoir demeure, tout autre résultat sera éliminatoire. Les Columérins bien qu'étant un des plus petits budgets du groupe, prouvent qu'avec de la compétence, une politique axée sur la formation, un staff de qualité et de la stabilité, on peut réaliser de belles choses. Dauphin de Marignane-Gignac à 2 points, meilleure défense, deuxième attaque et avec un excellent parcours jusqu'en 16ème de finale de la Coupe de France, les Columérins sont néanmoins dans le dur au plus mauvais moment après avoir enchaînés 15 matchs sans défaite, ils ont été battus à Grasse et maintenus en échec chez eux par des Olympiens, pourtant peu performants cette année. Les Toulonnais devront faire un match plein pour espérer prendre les 3 points, imposer leur rythme, être décisifs dans les 16 mètres que ce soit défensivement ou offensivement et faire 90mn pleines, l'espoir passera par là ! Forza
  13. @Luluduvar, c'est un tout ! Tant que la politique ne tournera qu'autour de l'équipe 1ère, ça stagnera. Tu peux avoir des embellies ponctuelles comme la montée des féminines en D2, l'accession en national pour les U19 ou, en N3/N2 sous l'aire Sadani : ce ne sont que des one-shot liés à des circonstances favorables mais aussi, à la compétence d'hommes. Le MAO n'est pas le seul à le dire, notre association porte aussi la voix des supporters n'en déplaise à nos détracteurs et autre piques-assiettes : le Sporting a besoin d'un projet club, une politique globale et de personnes compétentes et présentes à des postes stratégiques. Oui il faut une locomotive et l'équipe 1 séniors doit l'être mais elle doit aussi entrainer derrière elle et représenter une entité, une mentalité. Celles dont tous les anciens joueurs que nous rencontrons/interviewons via RazCast Tv ou le @Musée du Sporting Toulon évoquent. Celles que tous les supporters ayant connu les années professionnelles, les années "amateur" Ckvectovic/Garcia/Sadani aspirent à retrouver. Une dynamique qui leur donnerait envie de revenir au stade, de croire... Mais aussi, prouver à la mairie qu'un football à Toulon est possible.
  14. Donc le joueur fait appel si je lis entre les lignes... Comprenne qui voudra !
  15. Ne pas le faire serait se priver d'un joueur capable de faire basculer un match et sans doute, le plus fort de l'effectif. Même si l'on attend plus d'un tel joueur à ce niveau.
  16. Ci-dessous la NL du mois de mars. Pour ceux qui ne l'auraient encore fait, n'hésitez pas à nous fournir votre mail en MP ou via mouvementazuretor@gmail.com pour vous abonner. C'est gratuit
  17. Source ACTUFOOT : A LA GLOIRE DE TOULON - 23/03/2018 Né en 1945 d’une fusion entre le club du Sporting club du Temple et la Jeunesse Sportive Toulonnaise, le Sporting Club de Toulon a marqué l’histoire de la ville. Que ce soit par ses performances en Coupe de France ou ses montées en première division. Le club a su faire vibrer les fanatiques de football dans une cité où le rugby est roi. Plusieurs stars du ballon rond ont foulé les pelouses de Bon Rencontre ou de Mayol, de Rolland Courbis à Laurent Paganelli en passant par Luigi Alfano. Plongée dans l'histoire d'une institution qui se bat aujourd'hui dans une poule de National 2, à la recherche de son glorieux passé. Sur les bords de la Rade la plus célèbre de France, entre une mer azur et un soleil de feu, il est une institution qui a longtemps cherché sa place. Paré des couleurs azur et Or, le Sporting Club de Toulon a vécu une histoire mouvementée. Celle d’un club de football qui a la lourde tâche de briller aux côtés de son homologue du rugby. Les débuts sont assez difficiles. L’apprentissage du haut niveau ne se passe pas comme prévu. À peine intégré et dès sa première année en deuxième division, le club se voit relégué en honneur. Un faux départ… Loin d’avoir dit son dernier mot, il remonte un an plus tard, déjà dans son maillot bleu azur et or, qui va, au fil des années, imprégner le foot français. Il semblerait que le Sporting ait trouvé ses marques et ne veuille pas redescendre de sitôt. Il réussit à perdurer plusieurs années en deuxième division. Jusqu’en 1958-1959… Aucun titre majeur, mais une légende écrite Cette saison-là restera la plus aboutie de toutes… Après tant d’années de travail, l’institution varoise réussit enfin, et pour la première fois, à accéder au niveau National (qui s’apparente à la Ligue 1 aujourd’hui). Cette prouesse propulse le club dans une nouvelle dimension. La réalité du haut niveau condamne encore une fois le Sporting à la relégation. Seule une finale de Coupe Charles Drago (qui permettait aux équipes professionnelles, éliminées avant les quarts de finale de Coupe de France, de se disputer un challenge, NDLR) sauve la saison 1959/1960, même si le groupe s’incline face à Lens (3 – 2). Pendant deux décennies, dans l’ombre de Marcel Duval, cheville ouvrière importante, le club ne quitte pas souvent le podium de D2. Outre l’antichambre, les vingt années seront marquées par une saison en D1 et une en D3. Cette malédiction prend fin en 1982, avec une remontée en première division. Un championnat que le SCT ne quittera plus pendant dix années. Le temps de construire sa légende. C’est ce à quoi s’identifie la formation sudiste aujourd’hui : une époque où le football toulonnais était capable de renverser n’importe quelle équipe. C’est d’ailleurs à cette période que beaucoup de grands noms du football vont revêtir le maillot azur et or, tels Luigi Alfano, Christian Dalger, Albert Emon, David Ginola, Rolland Courbis, Marcel Dib, Deli Onnis, Jean-Pierre Chaussin, Laurent Paganelli, Peter Bozs et tant d’autres. Le club, peu verni en championnat, se contente de son maintien et de briller en Coupe de France. Il devient un habitué de la compétition et parvient au fil des années à éliminer plusieurs grosses écuries. Notamment l’élimination de Bordeaux en 1996, qui reste un souvenir indélébile dans l’esprit de tous les Toulonnais présents au stade ce jour-là. Face à eux, un groupe aimé et solide, où évoluait un certain Zinedine Zidane… Insuffisant pour oublier le palmarès vierge d’une équipe souvent considérée comme outsider. Seules deux demi-finales de Coupe de France et une cinquième place en Division 1 viendront éclairer la décennie varoise. Ces nombreuses années au haut niveau révèlent que Toulon s’est battu avec ses armes pour marquer le football français de son empreinte. Rolland Courbis : « le stade était vite plein et l’ambiance, elle, était magnifique ! » Car le Sporting s’est construit une âme qui a envoûté toute la ville, entre deux stades devenus historiques… Souvent ballottés entre les deux enceintes, les supporters n’ont jamais délaissé leur équipe, se souvient Jean-Pierre Chaussin : « Que ce soit à Bon Rencontre ou à Mayol, notre stade était plein, avec un public passionné ». Des fans qui transcendaient les joueurs : « Chez nous, nous étions durs à battre, nous avions pris nos marques », confirme Marcel Dib, ancien cadre de la maison toulonnaise. C’est à Bon Rencontre que le club enregistre un record d’affluence de 18 000 spectateurs pour un match de coupe de France, face à Monaco (défaite 0-1, en 1985). Rolland Courbis, présent pour ce match, se rappelle avoir vu des personnes assises sur les escaliers des tribunes. Le futur entraîneur de l’Olympique de Marseille et des Girondins de Bordeaux, alors coach de la formation azur et bleue va être à l’origine du choix définitif du stade. Il explique les contraintes de l’époque : « J’ai souhaité, en 1989, revenir à Bon Rencontre parce que Mayol, certes, était un superbe stade, mais il y avait cette identité rugby. Et pas seulement sur le plan psychologique mais la pelouse aussi (sourire). Quand on jouait contre les grosses équipes du haut de tableau, cela nous avantageait d’avoir une pelouse en mauvais état. Par contre, face aux autres équipes du championnat, on se voyait pénalisé. À Bon Rencontre, c’était l’identité football que l’on recherchait, mais c’était tout aussi difficile pour l’adversaire : le stade était vite plein et l’ambiance, elle, était magnifique ! Elle nous avantageait ». Le technicien poursuit : »Le club n’avait pas assez de places à vendre et perdait de l’argent. » Sur leur pelouse, les Toulonnais ne faisaient pas de cadeau à l’adversaire. Les joueurs savaient accueillir… Jean-Pierre Chaussin se rappelle. « Nos adversaires savaient que, quand ils venaient jouer chez nous, ça allait être compliqué. D’autant plus qu’il n’y avait pas de caméra dans les vestiaires à l’époque », s’amuse-t-il. « Ça, c’était avant, à une autre époque, tout était bon pour déstabiliser l’adversaire ». Laurent Paganelli parle d’intimidation bon enfant. « Nous laissions pousser la pelouse pour déstabiliser l’adversaire. Le chauffage était allumé l’été et éteint l’hiver. Ce sont des petits détails qui peuvent perturber un joueur (sourire). Nos supporteurs, eux, n’étaient pas tendres non plus, surtout pour le derby contre Marseille. Ces matchs étaient plus chauds qu’un OM – PSG, ça ne rigolait pas ! ». « Toulon a une mauvaise image auprès des autres supporters » Fan de la première heure, Nicolas Miniscalco, président du Mouvement Azur et Or, un groupe de supporters, garde en mémoire plusieurs matchs vécus à Toulon. « Mes meilleurs souvenirs en tant que supporter de Toulon sont le match de coupe de France contre le RC Lens avec la qualification sur un coup franc, la montée en 1re division et la victoire en Coupe de France contre Bordeaux 96, avec des joueurs comme Zidane et Lizarazu qu’on bat chez nous, à Toulon ». Autant de grands matches que les nouvelles générations n’ont pas encore eu la chance de vivre. Nantis d’une réputation de public bagarreur, les nouveaux supporteurs de Toulon, et notamment le groupe Mouvement Azur et Or, souhaitent redorer le point de vue adverse sur leur club. « En faisant les déplacements, on se rend compte que Toulon a une mauvaise image auprès des autres supporters », regrette Nicolas Miniscalco. Quand ils nous rencontrent, ils se rendent compte que l’on est bien éduqué. Après, ce n’est pas impossible qu’il y ait des dérapages, je pense que ça fait partie d’une certaine culture du football selon les supporteurs. Mais nous dialoguons pour canaliser ces possibles incidents ». Désormais en National 2 (ex-CFA), le club reste à l’écoute des supporteurs. Pour montrer que leur soutien compte, le Sporting Club Toulon diffuse ses matchs à l’extérieur en partenariat avec le Mouvement Azur et Or. Une initiative née d’une demande du public, qui ne pouvait pas se déplacer. Un pas en avant qui devrait ramener du monde au stade. De quoi espérer revoir un jour les tribunes de Bon Rencontre afficher complet. Marcel Duval et Rolland Courbis, grands architectes Il retrouverait ainsi le lustre d’une époque marquante de l’histoire du club, même a fait l’ascenseur entre la première et la deuxième division. Une période phare où Toulon peaufine naturellement, chaque saison, son effectif avec plusieurs joueurs qui souhaitent retrouver du temps de jeu. Deux hommes vont permettre à la structure varoise de grandir. D’abord en 1980 avec le retour du coach Marcel Duval et lorsqu’un certain Christian Dalger revient au club, après l’avoir quitté pour Monaco en 1972. Ces deux figures emblématiques du Sporting vont déclencher la machine « Azur et Or ». Marcel Dib parle d’une équipe qui possédait « une ossature de joueurs d’expérience comme N’kuka, Courbis, Alfano ». D’autant que le club est réputé pour avoir un esprit familial. Pour Laurent Paganelli, « en arrivant à Toulon, je savais ce que je faisais. Retrouver cette ambiance était important pour moi. Nous étions une vraie bande de copains. Les joueurs avec qui j’ai pu évoluer là-bas sont devenus plus que des coéquipiers, ce sont des personnes sur qui je peux encore compter. Il en va de même pour les supporteurs, nous étions leur “chouchou” ». Le début des années 1980 marque également la venue de Rolland Courbis. D’abord en tant que joueur. « J’ai choisi Toulon par rapport à Christian Dalger (l’entraîneur). Il m’a convaincu à l’époque de rejoindre un projet intéressant. J’aurais pu choisir d’autres clubs. » Il y vivra des moments exceptionnels, malgré le 20e budget de ligue 1. Comme lors de la demi-finale de Coupe de France 1984, déjà contre Monaco. Rolland Courbis était sur le terrain. « C’est vrai que l’on a failli aller en finale. On perd 4-1 à l’aller et on leur dit de ne pas chantez trop vite parce que ce n’est pas gagné (sourire). Au retour on menait 2-0… », se remémore l’ancien défenseur. « C’est à ce moment-là que l’on perd Onis et Emon sur blessure. Je ne sais pas si avec eux on aurait pu mettre le 3e but et se qualifier. Mais, Monaco, sur une contre-attaque, marque le 2-1. C’est leur attaquant qui marque sur une passe de Daniel Bravo. Lorsqu’en finale, on voit qu’ils perdent contre Metz, je peux vous dire qu’on avait “les boules” ». Ce groupe solide et performant aurait mérité mieux. Rolland Courbis, lui, s’arrêtera peu après, en 1985. ‘Lorsque j’ai vu, la dernière année, que l’équipe avait du mal au niveau des résultats, j’ai préféré arrêter et finir sur une bonne note. Ne pas faire la saison de trop… » Après avoir été adjoint du président, il se voit proposer le poste d’entraineur en octobre 1986. « Je n’avais pas prévu de le devenir, mais le président me l’a demandé quand le club traversait une mauvaise passe. Je ne pouvais pas refuser. Je devais au départ finir la saison, mais au vu des résultats, puisque nous finissons 3es de la phase retour, le président me propose de continuer. Je prenais du plaisir, donc j’ai continué. » Jusqu’en 1991, après un passage comme manager général et l’affaire de la caisse noire. L’aventure toulonnaise de Rolland Courbis prend fin, mais il aura changé à tout jamais l’histoire du club. Autant que le SCT l’a marqué. « Il n’y a pas de meilleur souvenir. Chaque fois que l’on se maintenait, on était content comme si nous étions champions. On avait un camp d’entrainement en mauvais état. Il y avait même des fois, à la veille des entrainements, on ne savait pas où on s’entrainait, malgré huit ou neuf années en Division 1. Comparé au rugby, on était vraiment en retard. On a quand même réussi à identifier Toulon au football. » « Toulon mon plus beau souvenir footballistique » Suffisamment pour que le club reste gravé dans la mémoire de nombreux joueurs. A l’image de Marcel Dib, passé entre 1981 et 1985. « Même s’il y a le rugby, le football prend une grande place. Toulon reste mon plus beau souvenir footballistique, il qui m’a donné la chance d’en faire mon métier. J’ai et j’aurai toujours Toulon en moi. Je garde contact avec le club. Je pense, aujourd’hui, qu’il doit être épaulé. La ville attend toujours que la structure retrouve l’élite ». Car c’est dans cette cité que les supporteurs venaient déjeuner au domicile de Paganelli. C’est là que Jean-Pierre Chaussin a vécu une bonne période de sa carrière. C’est donc ici que le football doit retrouver sa place, tout en haut. « J’ai fait cette épopée avec des amis, que je voyais souvent à l’extérieur, en dehors du football. Toulon, c’est vraiment un club familial, que je n’oublierai pas. J’espère qu’ils retrouveront l’élite du football français, c’est une grande ville qui manque dans le championnat », juge Jean-Pierre Chaussin. L’emblématique Luigi Alfano est persuadé que le club « va remonter dans l’élite dans les prochaines années ». Mais quoiqu’il arrive, chacun s’accorde à dire que la formation Azur et Or, est et restera dans l’histoire du football français. Elle s’est forgée l’image d’un club familial au budget moindre, qui a su effrayer les cadors du championnat de France, pendant près de 10 ans. Aujourd’hui quel club peut s’identifier à cela ? Aucun. Car aucun ne ressemble au Sporting Club de Toulon de l’époque… Aujourd’hui, il est en pleine reconstruction. Avec une direction tournée vers l’avenir, deux ans après la fusion avec Toulon Le Las. A la lutte pour la montée de National 2, le club respire après une longue descente aux enfers. Maintenant, l’ambition est claire : revenir dans l’élite du football français. Il ne manque plus que l’étincelle pour qu’enfin, la flamme se rallume. Et que les travées de Bon Rencontre retrouvent leur gloire d’antan… Visuel : Actufoot / Crédit photos : SCToulon.fr et Julien Mauceri
  18. Avant-match du M.A.O. : Le Marignane Gignac F.C. - Sporting Club Toulon de samedi, premier des 4 grands cols qui attend les Azur et Or sur les 3 prochaines semaines est, comparable à un match de coupe. La victoire lui permettrait de rester en course, une défaite l'éliminerait à coup sûr ? Marignane qui a débuté cette saison sur les chapeaux de roues a eu un gros contrecoup juste après sa victoire à Bon Rencontre : les hommes de Eyraud ont terminé l'année sur 4 défaites en 5 matchs. Mais en 2018, les aviateurs sont invaincus et sont à 6 victoires en 8 matchs. De quoi aborder le match avec le plein de confiance. Coté Sporting, Prunier va devoir composer avec les suspensions de Ouasfane et Guilavogui. Sahnoune et Medoukali étant très incertains plus Soury encore suspendu. C'est tout le secteur défensif qui se retrouve principalement amoindri. Heureusement il pourra compter sur le retour de Fontani, auteur d'une bonne rentrée en réserve le week-end dernier. Qu'importe les choix et les absents, samedi, 11 Azur et Or joueront sur 90 mn, l'avenir de la saison 2017-2018 ! Forza
  19. Bonjour à tout le monde. Si vous souhaitez vous abonner à notre newsletter, faites-nous parvenir votre e-mail à l'adresse suivante : mouvementazuretor@gmail.com En attendant, bonne lecture
  20. Bonjour à tous, Le samedi 16 décembre, le directif MAO a RDV avec Claude JOYE pour une interview de mi-saison. Aussi, nous vous proposons de contribuer à ce RDV en nous communicant des questions que vous souhaiteriez que nous lui posions. Ce RDV est l'un des "marronniers" du MAO puisqu'il coïncide à un bilan après près de 4 mois de compétition et, avant la trêve hivernale. D'avance merci pour votre contribution
  21. Tout comme on a pas signé Cuvier ou Ramalingom... Pas assez bling-bling sans doute pourtant, ces trois-là plantent... Mais sans doute sont-ils aussi servi convenablement ? En plus d'être efficaces...
  22. Sans connaitre avec précision les choses, en l'occurence les salaires, on peut, par déduction, y voir un peu plus clair si l'on compare avec la saison dernière. Le MAO n'est pas là pour juger, sachant que même si des sommes nous sont annoncées concernant certains "salaires" nous avons préféré poser la question à travers le prisme de ce qui est de l'ordre du possible, de faire un constat factuel. Loin de nous l'idée de savoir qui est le plus payé... Ce tableau n'évoque que les recrues. Il suppose que par rapport à la saison dernière, ne serait-ce que sur les joueurs partants, il existerait une marge de manoeuvre conséquente pour agir. Les recrues poste par poste : Les partants non remplacés, quelle économie ? Barry aussitôt arrivé qu'il est déjà parti (de ce qu'il nous a été dit, il est parti avec l'équivalent de 2 mois de salaire) Ramos le pestiféré dont le salaire devait être pris en charge par... la sécu ? Borges qui n'était pas venu à Toulon pour vivre d'amour et d'eau fraîche David Gomis considéré comme le meilleur toulonnais ne devait pas lui non plus jouer pour les beaux yeux de Mme Joye Parmi ceux-la, 2 faisaient partie intégrante de l'effectif de la saison passée et 1 malgré une belle aptitude a été prié de rester au placard ; Barry recruté mais évincé n'a numériquement pas été remplacé. Nous pensons donc qu'avec un effectif de 14 joueurs + 4 issus de la formation toulonnaise n'aura avec les blessures potentielles, les suspensions et les méformes pas le nombre suffisant de joueurs au niveau pour se mêler à la bataille d'accession. Nous le redisons : il faut impérativement 1 pointe supplémentaire (un avant-centre) et, un milieu. A noter aussi que les contrats d'avenir (contrats aidés mais avec un coût certes réduit pour le club mais coût tout de même) qui courraient en réserve avec Gadacha, Berkani, Césarini sont arrivés à terme/résiliés... Reste le cas Zaiani qui devait lui aussi percevoir un petit quelque chose. Ces 4 joueurs évoluaient avec la réserve. Mais ces joueurs avaient-ils le niveau pour prétendre au N2, nous ne pouvons nous prononcer.

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